« Physiologie de la conduction intracardiaque » : différence entre les versions

 
(Une version intermédiaire par un autre utilisateur non affichée)
Ligne 67 : Ligne 67 :


===Conduction supernormale===
===Conduction supernormale===
[[Fichier:Perioderefr.png|vignette|'''Figure 7 :''' Illustration des périodes réfractaires et supernormale.]]


Elle correspond à la conduction inattendue d’un influx électrique par une structure sensée se trouver en période réfractaire.
Elle correspond à la conduction inattendue d’un influx électrique par une structure sensée se trouver en période réfractaire.
Ligne 73 : Ligne 74 :


Cela est rendu possible par deux facteurs : La disponibilité de canaux sodiques rapides et la proximité du potentiel seuil.
Cela est rendu possible par deux facteurs : La disponibilité de canaux sodiques rapides et la proximité du potentiel seuil.
[[Fichier:Perioderefr.png|vignette|'''Figure 7 :''' Illustration des périodes réfractaires et supernormale.]]


Cette conduction supranormale peut survenir à plusieurs niveaux du système de conduction :
Cette conduction supranormale peut survenir à plusieurs niveaux du système de conduction :
Ligne 125 : Ligne 125 :
*'''Orthodromiques''' = Empruntant les voies de conduction habituelles de manière antérograde, responsables de tachycardies jonctionnelles à QRS fins. L’influx électrique remonte à l’oreillette par la voie accessoire.
*'''Orthodromiques''' = Empruntant les voies de conduction habituelles de manière antérograde, responsables de tachycardies jonctionnelles à QRS fins. L’influx électrique remonte à l’oreillette par la voie accessoire.
*'''Antidromiques''' = Empruntant les voies de conduction habituelles de manière rétrograde. L’influx électrique descend aux ventricules par la voie accessoire. Elles sont responsables de tachycardies jonctionnelles à QRS plus ou moins larges (selon la localisation de la voie accessoire).
*'''Antidromiques''' = Empruntant les voies de conduction habituelles de manière rétrograde. L’influx électrique descend aux ventricules par la voie accessoire. Elles sont responsables de tachycardies jonctionnelles à QRS plus ou moins larges (selon la localisation de la voie accessoire).
*<div style="text-align:center">''Auteur(s): {{PAGEAUTHORS}}''</div>